Nouvelles étude sur le site rupestre d'Azru Imeyazen Tarihant (Kabylie)
Samia Ait Ali Yahia  1, *@  
1 : Université Alger 2, Institut d'Archéologie
* : Auteur correspondant

L'existence d'un art rupestre en Kabylie est connue depuis plus de soixante ans et les inscriptions libyques peintes de la région d'Ifigha, signalées dès 1900, furent publiées par A. Boulifa en 1909[1]. Actuellement, 54 stations sont connues, et la plupart d'entre elles furent découvertes par R. Poyto et J.-C. Musso[2]. On les trouve dans des abris, sur des rochers et des blocs de grès de la partie Nord de la Kabylie. Elles comptent quelques gravures sur dalles et sur parois, et de nombreuses peintures conservées sur les parois des abris. On y reconnaît quelques silhouettes humaines et animales, généralement très frustes, des tracés linéaires, des bâtonnets, des pointillés, des ovales, des croix, des rectangles cloisonnés et des caractères libyques en nombre important. La peinture utilisée est l'ocre rouge naturelle. Tarihant est l'un de ces sites et l'on y signale cinq abris : Azru T'zizwa, au nord, Azru Allal, Tamda u Qelwac, Azru Uzaghar etenfin le site le plus riche Azru Imeyazen au sud.

L'objet de cette recherche est une analyse plus poussée de ces peintures et leurs significations. Le choix s'est porté sur le site d'Azru Imeyazen pour les raisons suivantes : 

La richesse de ce site en peintures rupestres;

La menace de disparition de ces peintures.

La sensibilisation de l'instance concernée pour une meilleure mise en valeur de ce potentiel archéologique et historique.

[1] Boulifa , S., Notice sur l'inscription libyque d'Ifigha , Revue archéologique 4 /XIV , Paris , 1909, p. 411

[2] Poyto, R., Musso , J.C., Corpus des peintures et gravures rupestres de la Grande Kabylie , Mémoires du centre de recherches antis, Anthropologiques , Préhistoire et Ethnographiques, t. XI ( Art et Metiers Graphiques) ,Pari9s, 1969, p. 44, 6



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