Entre 30 000 et 10 000 ka, le Sud tunisien a connu des fluctuations paléoclimatiques extrêmes et fréquentes. Soumis aux conditions climatiques arides du Sahara et aux effets environnementaux moins intenses de la Méditerranée, les groupes humains du Paléolithique supérieur ont préféré s'installer près des points d'eau pérenne à l'intérieur des terres formant des microclimats plus favorables à leur installation. Les relations économiques et culturelles avec la côte méditerranéenne ne se sont pas pourtant arrêtées. C'est ce que nous présenterons dans ce travail qui retrace les grandes lignes de la relation des populations ibéromaurusiennes du Sud tunisien avec la côte méditerranéenne orientale à travers l'étude des objets archéologiques extraits des fouilles faites dans le site de Bir Oum Ali dans la région de Kébili et leurs rapports avec les zones côtières et spécialement avec la zone de l'Oued el Akarit.
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