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Continuité où changement : les ornements à la fin du Paléolithique dans la région de Valence (Espagne)
Begoña Soler Mayor  1, *@  , Nicole Balcázar-Campos  2@  , Margarita Vadillo Conesa  2@  , J. Emili Aura Tortosa  2@  
1 : Museu de Prehistòria de València
2 : PREMEDOC, Dept. Prehistòria, Arqueologia i Hia. Antiga. Universitat de València
* : Auteur correspondant

Dans la région de Valence (Espagne), il existe une relation étroite entre les stratégies techno-économiques identifiées pendant le Magdalénien et les facies micro laminaires postérieures, déjà considérées comme épipaléolithiques. L'objectif de cette contribution est de connaitre quel est l'apport des ornements personnels à la discussion sur la continuité culturelle dans la région méditerranéenne ibérique entre 18 - 11 ky cal BP.

Pour répondre à cette question, on a analysé les espèces utilisées, principalement d'origine marine, ainsi que les techniques de perforation. Les matériaux étudiés proviennent essentiellement de Cova del Parpalló (Gandia, València) et Coves de Santa Maira (Castell de Castells, Alacant). Dans tous les cas, il s'agit d'ensembles retrouvés dans des contextes d'habitation, car on ne dispose pas de données sur des contextes funéraires qui permettraient d'analyser ces objets pour mieux comprendre l'organisation sociale.

Par rapport aux périodes précédentes, on observe une perte de diversité chez les espèces de mollusques sélectionnées pour fabriquer des ornements. Dans les contextes Solutréens de Parapalló, notamment de sa phase moyenne, un ensemble nombreux et diversifié procède quant aux espèces utilisées comme ornements personnels. En ce qui concerne la fin du Magdalénien et les changements survenus dans les facies micro laminaires antérieures au Mésolithique, les données de Santa Maira permettent d'analyser pour la première fois la sélection des objets d'ornement. Il s'agit d'une information importante pour évaluer comment l'utilisation des ornements "a transité" entre la fin du Pléistocène et le début de l'Holocène.

Les données présentées dans cette étude permettent d'évaluer deux questions. Tout d'abord, s'il y a continuité tant dans les espèces de support utilisées que dans les techniques de perforation. Deuxièmement, s'il est possible d'identifier des éléments régionaux, compatibles avec la mobilité des sociétés du Paléolithique final et épipaléolithique de la région méditerranéenne ibérique.



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