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Les ressources animales terrestres et marines durant l'Ibéromaurusien (Paléolithique supérieur, Afrique du Nord-ouest): De l'exploitation économique à l'utilisation symbolique
Souhila Merzoug  1@  , Ryma Siziani  1@  , Fadila Remini  2@  , Aldja Affroune  2@  
1 : Centre National de Recherches Préhistoriques, Anthropologiques et Historiques
2 : Institut National d'Archéologie, Université d'Alger 2

Que ce soit dans sa phase récente ou ancienne, l'Ibéromaurusien connaît une activité cynégétique intense accompagnée d'une diversification des modes d'exploitation des ressources aussi bien terrestres que marines. En effet, les ibéromaurusiens chassaient et consommaient les espèces les plus communes du milieu naturel dans lequel ils vivaient, notamment les ongulés de taille moyenne tels que le mouflon à manchettes et l'alcélaphe. Vers la fin du dernier maximum glaciaire (LGM), leur menu va se diversifier de manière significative avec une augmentation des ressources halieutiques (poissons et mollusques marins) et du petit gibier terrestre. De plus, ces chasseurs utilisaient ces ressources animales comme matière première pour le façonnage d'outils en os, essentiellement des outils domestiques. Ils confectionnaient également, à partir de petits coquillages marins non consommables, des éléments de parure, spécialement des pendeloques. Par ailleurs, l'animal a également joué un rôle significatif d'ordre plus symbolique, puisque que les ibéromaurusiens ont utilisés certains de ces attributs, notamment les cornes, comme mobilier funéraire ou bien exploité son image pour la confection de pièces d'art mobilier, telles que les figurines en terre cuite de Tamar Hat et d'Afalou.


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