Amas coquilliers : Un patrimoine culturel en péril du Sénégal à la Côte d'Ivoire
Kouakou Siméon Kouassi  1, *@  , Djibril Thiam * , Abdoulaye Camara * @
1 : Département d'Archéologie de l'Institut des Sciences Anthropologiques de Développement (ISAD) Université de Cocody-Abidjan- BP V34Abidjan
* : Corresponding author

Le Sénégal et la Côte d'Ivoire appartiennent au vaste réseau d'amas coquilliers qui s'étend des côtes de la Mauritanie à celles de l'Angola. Dans ce réseau, les coquillages ont constitué une part importante dans l'alimentation des populations littorales.

L'idée de cette étude est née du constat de l'exploitation intense de ces amas renfermant à l'occasion des éléments archéologiques. Les zones ciblées par cette communication sont au Sénégal le delta du Saloum et l'embouchure de la Casamance, en Côte d'Ivoire les secteurs du Dabou et de Jacqueville. Dans ces zones, après consommation des mollusques, les coquilles font l'objet d'usages secondaires divers qui limitent la constitution de nouveaux amas ou mettent en péril l'intégrité des dépôts anciens. Des activités destructives qui, combinées avec l'érosion des côtes et la destruction de la mangrove, nous impose de mener des actions en faveur de la sauvegarde des vestiges protohistoriques et historiques dont recèlent certains amas.


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